3 mai 2018 : Jour de la Grande Réconciliation des conseillers indépendants du Québec

Avant de tenter de convaincre mes collègues indépendants de se faire un gros câlin collectif, j’aimerais d’abord présenter publiquement mes excuses aux agents généraux qui auraient pu être froissés par la controverse que j’ai soulevée l’an dernier et qui aurait pu être évitée si je m’y étais pris d’une autre manière. En voulant alerter mes collègues (voir cet article paru dans Conseiller.ca), j’ai malheureusement provoqué une réaction de colère chez certains agents généraux et j’en suis désolé.


Aucune mauvaise intention


Mon intention n’était évidemment pas de nuire à qui que ce soit mais plutôt d’attirer l’attention de mes collègues sur des éléments importants des contrats d’adhésion qu’ils signent avec leurs fournisseurs pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans une position aussi précaire pour les produits d’assurance qu’ils le sont en épargne collective (de par la loi, la relation d’affaires et les informations personnelles d’un investisseur appartiennent à la firme de courtage et non au conseiller, ce qui explique pourquoi nous ne pouvons faire un transfert en bloc de notre clientèle lorsque nous changeons de firme de courtage).


L’article publié par Conseiller.ca décrivait relativement bien ma perception de la situation et toute personne qui le lit de manière objective comprendra que je ne cherchais pas faire mal paraître les MGA. Au contraire, je donnais même des raisons légitimes qui pouvaient avoir motivé certains d’entre eux à inclure des clauses d’auto-protection dans leurs contrats. J’ai également nuancé mes propos en donnant raison à Aurrea et aux autres MGA qui fournissent des « leads » aux conseillers qui en demandent. 

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N’attendons pas que la marijuana devienne légale, allumons immédiatement notre calumet de paix


J’entends trop souvent des conseillers indépendants parler les uns contre les autres.
Dans un monde compétitif, il n’est pas toujours facile de demeurer objectif et de bien gérer nos émotions face à un collègue qui vient de nous chiper une relation d’affaires établie de longue date.


Le Conseil Indépendant, dans son sens large, a cependant besoin de se regrouper pour assurer sa survie et pour reprendre le contrôle de sa destinée. Nous devons nous considérer comme des collègues, pas comme des compétiteurs. La vraie compétition d’un conseiller indépendant, ce n’est pas un autre conseiller indépendant!


J’ai donc volontairement choisi le 3 mai 2018 comme étant la date de la Grande Réconciliation des conseillers indépendants du Québec pour qu’elle coïncide avec la « Journée de l’avenir des professionnels » organisée par le Regroupement des Jeunes Courtiers du Québec puisque les jeunes conseillers rêvent d’une carrière aussi enrichissante que la nôtre l’a été.


La Grande Réconciliation m’apparaît nécessaire pour mettre un point final sur les querelles du passé et pour démarrer le grand chantier visant à réinventer notre futur puisque celui que nous espérions est déjà périmé, étant contrôlé par des acteurs beaucoup plus puissants que chacun de nous pris isolément.


J’invite donc tous les conseillers indépendants à joindre le mouvement Asteris qui deviendra leur vitrine marketing commune visant à contrer les offensives de vente de produits sans conseil.

Sujets: Chroniques

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